Très facile à contrôler et sans s'essouffler, elle avalait les 400 mètres avec une allonge exceptionnelle, sensations que je n'avais pas connu sur aucune une autre moto.
C'est l'effet turbo, donnant une puissance sans faiblir à cette mécanique.
Le premier run s'était bien passé hormis un petit suintement d'huile dans la sortie d'échappement qui, pour moi, venait de la lubrification du turbo et qui ne m'avait pas suscité d'inquiétude.
Les runs s'enchaînaient plutôt bien avec des chronos plus que prometteurs.
Le quatrième run fut fatal.
Il se termina dans un panache de fumée blanche.
Le joint de culasse venait de rendre l'âme, littéralement soufflé.
Les essais se sont terminés ainsi.